Le Romantisme
I. Introduction
A. Etymologie
B. Définition
C. Contexte historique
II. Le Romantisme dans les arts
A. La dance : le ballet romantique
B. La musique romantique
C. La peinture romantique
D. Le théâtre romantique
E. Le roman
F. La poésie
III. Un renouvellement des genres
A. L’exaltation du moi
B. L’importance du sentiment
C. La célébration de la nature
D. La démesure et la passion
E. L’appel de l’exotisme
IV. Conclusion
V. Sources
I Introduction
A. Etymologie
L'origine du mot romantisme renvoie au substantif roman, qui, en ancien français, est synonyme de « langue vulgaire », par opposition à la « langue noble », le latin. D'où un glissement de sens qui, dès le XIIe siècle, réduit l'extension du vocable romant aux seuls récits composés en « langue vulgaire » (ainsi, par exemple, dans le Roman de Renart).
À partir du XIVe siècle, le mot roman ne sert plus qu'à désigner des récits de chevalerie en vers, puis en prose. B. Définition
Le romantisme est un mouvement culturel apparu à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne et en Angleterre et se diffusant à toute l’Europe au cours du XIXe siècle, jusqu’aux années 1850. Il s’exprime dans la littérature, la peinture, la sculpture, la musique et la politique. Il se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique. Ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier la peinture et la musique. Le romantisme est une nouvelle sensibilité, s'opposant au Classicisme, aux Lumières et à la rationalité.
C. Contexte historique
Le romantisme est lié à la politique française :