Le romantisme
Le romantisme est apparu en France au XVII eme siècle, on retrouve le romantisme qui est alors synonyme du mot « Romanesque ». Ce terme à deux sens bien distincts : Il désigne à la fois tout ce qui rapporte au roman mais il peut qualifier tout ce qui rappelle le côté très sentimental et très aventureux des intrigues des romans faciles. Ce n’est que bien plus tard, en 1810 que Madame de Staël qui propose une définition en opposition avec le classicisme et proprement littéraire. Femme de lettre, elle fut connue pour ses salons qui influencèrent le romantisme. En effet la pratique des salons est une nouveauté introduite par le Romantisme, cela s’appelle une cénade, c'est-à-dire un petit groupe qui se réunit dans des salons et des salles de rédaction sous l’égide d’un « chef ». Déjà quelques années avant la fin du XVIII eme siècle des écrivains dits préromantiques en Angleterre comme Voltaire ou Montesquieu et en Allemagne on retrouve Schiller et Goethe. En Allemagne on retrouve un mouvement à la fois littéraire et politique lors de la deuxième moitié du XVIIIeme siècle. Ce mouvement se prénomme Sturm und drang ou traduit en français Tempête et passion/élan, ils réagissent contre le rationalisme du siècle des Lumières. En effet le mouvement est une réponse au rationalisme. Il prône la supériorité des sentiments et les sentiments y sont exaltés. Contrairement au rationalisme où la raison est préférée à la passion. Le mouvement contestataire est principalement dirigé par la jeunesse, qui se révolte contre les autorités supérieurs allemandes et les princes qui dominent et dirigent le pays. La révolution française est pour eux un idéal à atteindre du à la liberté, les droits de l’homme (1789) sont des valeurs qui sont essentielles mais aussi l’émancipation de l’individu car le mouvement refuse la vie professionnelle bourgeoise, cette dernière est considérée comme morne et étroite ainsi que les conceptions et les valeurs morales de la classe sociale