Le romatisme
Il m'arrive de t'oublier quand le tonnerre gronde, foudre tout sur son passage, démolis des vies simples et innocentes.
Mais tu sais aussi bien que moi, qu'il se fait rare.
La destruction de ton image m'appelle, mais je n'y parviens pas.
Il m'arrive decroiser ton regard dans de vieilles photos, je te suis invisible.
Ton visage part en lambeaux... Elle pourrira au fin fond d'une boîte dans un trou.
Je me suis promenée aujourd'hui tu sais? Seule.
Le temps était froid, le pluie tombait.
Je me suis assise dans l'herbe humide, derrière les patés de pierres cimentées. Je suis montée à travers un passage méconnaissable.
J'ai aperçu la ville en long, en large, les ampoules déjà illuminées, les clôtures blanches fermaient. Après avoir survolée les horizons j'ai abandonné mes pensées.
Je les ai mit dans cette boite de carton. Les choses qui me rattacher à l'idée de toi, les broutilles auxquelles je m'accrochai si inutilement autrefois et l'envie d'entendre ton rire y sont placés.
Je ne te savais pas, je ne te sais toujours pas. Inconnu, ce secret nous tue? J'y pense quand la nuit vient, que Rien m'occupe la tête, que Tout part.
Il est également mit dans cette cachette .
J'y ai déposé des babioles, un parfum d'adoration,un crachat de sanglots, enfoui sous des confettis. Des mots remplis de gaiété, un dessin qui m'a été renvoyé, une tristesse qui se dissipe à la lumières des réverbères. Des ratures mal effacées, un crayon pour brouillonner un bonheur éventuel, des cailloux pour la simplicité, une plume qui rapelle l'éphémère des jours légers.
Un tissus de mensonge et une lourde absence.
Après cela, je l'ai jeté dans le trou que j'avais creusé, je l'ai regardé une dernière fois... Les confettis refaisaient surface. La plus part des objets se décomposaient sous les gouttes du ciel mais ton air restait fixé à un point. Oublions... Mais en vain.Je rends tous les jours visites à ton Masque.
Je lui