Le rouge et le noir
UNIVERSIDADE FEDERAL DE MINAS GERAIS
FACULDADE DE LETRAS
Examen
Trabalho apresentado ao curso de Letras da UFMG na disciplina: Literatura Francesa do século XIX
Professora: Maria Juliana Gambogi Teixeira
Daniel Rochebois Quintão
Belo Horizonte
2010
Julien Sorel
« Incedo per ignes »[1] Julien Sorel.
Pour dresser un portrait de Julien Sorel, héros du roman Le Rouge et le Noir de Stendhal (de son vrai nom Marie-Henri Beyle, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris)[2] je pourrais juste dire que c’est un beau jeune homme, ambitieux, intelligent, naïf, fils du scieur Sorel pour lequel il n'éprouve pas des sentiments précisément «filiaux» et en guerre avec la société pour arriver à ses objectifs. Mais Julien Sorel ne se résume pas seulement à ces quelques qualités et défauts. Je pourrais presque vous renvoyer aussi au texte de Musset, La Confession d’un enfant du siècle, à une quelconque biographie de Stendhal ou de Napoléon et vous dire : Voila où ce trouve Julien Sorel ! Julien a toujours rêvé d’être un second Napoléon, il rêvait des exploits militaires, mais Napoléon n’existe plus « Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse. Tous ces enfants étaient des gouttes de sang brûlant qui avait inondé la terre ; ils étaient nés au sein de la guerre, pour la guerre. Ils avaient rêvé pendant quinze ans des neiges de Moscou et du soleil des Pyramides. Ils n’étaient pas sortis de leurs villes, mais on leur avait dit que, par chaque barrière de ces villes, on allait à une capitale de l’Europe. Ils avaient dans la tête tout un monde ; ils regardaient la terre, le ciel, les rues et les chemins ; tout cela était vide, et les cloches de