Le réalisme en peinture, rupture avec l'académisme
Rupture avec l'Académisme
« M. Delacroix fait des anges. Je ne vois pas ce que c'est que des anges. Vous ?
Moi je n'en ai jamais vu. Comment voulez-vous que je juge une forme qui représente un être imaginaire ? Ses ailes le rendent ridicule et difforme. Qu'on fasse des hommes, qu'on les fasse bien, là est le difficile. »
Voici une citation du peintre G. Courbet* (peintre réaliste) résumant son appréciation sur son contemporain, le peintre E. Delacroix* (grand maitre de l'Académisme) et qui reflète l'opposition entre ces deux courants artistiques.
Ainsi, dans l'art du XIXe siècle, deux écoles s'opposent, celle de l'Académie des Beaux Arts et celle du Réalisme.
L'Académie des Beaux Arts prône une représentation religieuse gommée de toutes imperfections tandis que le Réalisme s'en tient aux véritables scènes de la vie.
Il faut tout de même préciser que les frontières entre ces deux courants ne sont pas aussi tranchées.
« C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi »
Courbet
*Gustave Courbet : 1815-1877
*Eugène Delacroix : 1798-1863
L'art Académique
La peinture académique (environ 1830-1880) est la peinture qui observe les règles fixées par l'Académie des Beaux-Arts (Celle de Paris est alors la plus rayonnante.) c'est à dire que les sujets doivent être d'inspiration religieuse, historiques ou mythologiques. C'est le style officiel de l'époque basé sur l'étude du corps humain et sur la correction des imperfections.
Les artistes les plus célèbre de la peinture académique, sont les peintres français du Second Empire, Alexandre Cabanel, William Bouguereau et Jean-Léon Gérôme.
Le Salon, où se pressé mondains, critiques et peintre, était devenus trop stricte et de trop nombreux peintre y furent refuser. Napoléon III autorisa alors l'ouverture d'un salon parallèle: Le Salon Des Refusés
L'Académisme était aussi appelé « art pompier » pour tourner au ridicule le coté pompeux de cet art.
Mais ce courant de