Le régime représentatif est-il démocratique?
Comparaison des modèles américains et européens.
Le modèle américain : la mise en œuvre du contrôle de constitutionnalité est laissée aux justiciables. Des lors le contrôle présente donc un caractère aléatoire et donc non automatique. Par ailleurs dans la mesure où la décision du juge vient constater l'inconstitutionnalité de la loi, celle-ci reste en vigueur et pourra s'appliquer pour le règlement d'autre litige. L'inconstitutionnalité d'une loi peut être déclarée par un juge et non par un autre. La cour suprême joue alors un rôle essentiel dans l'unification de la jurisprudence, lorsque celle-ci déclare une loi inconstitutionnelle, la loi reste virtuellement en vigueur mais dans les faits elle ne sera plus appliquée.
Le modèle européen :
Il favorise la sécurité juridique puisque la constitution d'une loi est contrôlée avant sa promulgation. Mais ce contrôle heurte frontalement les auteurs de la loi (pouvoir politique) puisque le procès est fait à la loi avant m qu'elle ait reçu la moindre application. Ce contrôle fait donc entrer le juge dans le jeu, dans le débat politique. La loi qui devient inattaquable après sa promulgation peut néanmoins révéler des complications dans sa confrontation avec le réel que le juge avant sont application n'avait pas relevées. Ce contrôle est lui aussi aléatoire dont la saisine du juge est facultative.
Certains Etats empruntent aux deux modèles, on parle alors de système mixte; c'est le cas notamment de l'Allemagne. La France en fin 2008 (23 juillet) s'est résolue à suivre cette loi en adoptant un nouveau mécanisme dit de la question prioritaire de la constitutionnalité dans l'article 61-1.Tout justiciable a l'occasion d'une instance en cours pourra soulever la question de constitution c a d pourra faire valoir que la loi qui commande l'issu du litige comporte des contradictions aux