le rêve est il une sorte de détour ?
« I have a dream « « J’ai un rêve” disait Martin Luther King.
Le rêve est-il une forme de détour ?
Si tel est le cas, n’y a-t-il pas cependant des arguments qui prouveraient le contraire ?
Il semblerait que le rêve soit une sorte de détour, pourquoi ?
Tout d’abord, en nous permettant de sortir de la réalité.
En effet, le monde d’aujourd’hui nous emporte sans cesse vers des rythmes infernaux ou chaque individu a du mal à trouver sa place, a perdu sa propre identité. L’être humain erre, se cherche et parfois se perd dans les méandres de la vie. Une alternative à cela : la faculté de rêver. Rêver permet de sortir de ce quotidien tant permissif. Par le biais du rêve, chacun peut s’imaginer une vie moins monotone et parfois même se recréer un présent et un futur réjouissant. Tel le chanteur Charles Aznavour dans sa chanson « j’m’voyais déjà » où celui-ci en début de carrière s’imaginait idolâtre par ses fans et en haut de l’affiche.
De plus, le rêve est une stimulation pour l’individu, une quête d’aboutissement.
En effet, le rêve nous pousse dans nos retranchements. Pour que le rêve aboutisse, il faut puiser au fond de nous- même afin d’exacerber nos qualités, nos points forts et casser les barrières que la société et notre propre esprit ont bâties.
Cependant, il semblerait que le rêve ne soit pas une sorte de détour. Pourquoi ?
Tout d’abord, le rêve comme la respiration est physiologique, naturel.
En effet, l’être humain pour survivre a besoin de sommeil paradoxal, le temps du rêve. Un film de science-fiction de Christopher Nolan « Inception », relate parfaitement de ce fait bien réel où l’action principale est ciblée sur celui-ci. (On peut développer plus ici)
Enfin, nous n’avons pas le contrôle de nos rêves.
En effet, le rêve fait partie de notre inconscient et est inhérent à celui-ci. Il n’y a pas de prise de position possible avec le rêve, ni de négociation. De ce fait, il n’est pas toujours facile de