Le sacre du printemps rupture
Le sacre du printemps
Le sacre du printemps est un ballet qui évoque le printemps en Russie sous forme d’un mythe : le réveil des forces de la nature.
Le printemps en Russie est particulièrement tourmenté : c’est une période de dégel spectaculaire.
Il s’agit d’un ballet en deux parties :
1 - L’adoration de la terre :
Des danses heureuses de filles et de garçons se transforment progressivement en transes sauvages. Les garçons s’emparent des filles et deux tribus rivales engagent un combat qu’un vieux sage tente de calmer.
2- Le sacrifice :
Une fille est choisie pour être sacrifiée à la terre. Les ancêtres contemplent le sacrifice. Garçons et filles de la tribu se déchaînent autour de l’élue qui meurt à l’issue d’une danse frénétique.
Un scandal musical :
Cette œuvre du XXème siècle fut interpretée pour la première fois en 1913 à Paris au théâtre des champs Elysées.
En complète opposition avec la tradition classique, les danseurs ont les jambes et les pieds en-dedans, les poings serrés, pas de buste droit mais la tête baissée et les épaules voûtées ; pas de jambes tendues mais une démarche avec les genoux légèrement ployés. Pas de disposition symétrique ni de figures répétées pour le corps de ballet.
C’est ainsi que le chorégraphe, Vaslav Nijinsky, a voulu représenter le côté primitif de l'Homme.
Le public n'apprécie pas l'oeuvre, trop différente de sa conception du beau. Elle le choque par sa violence, sa chorégraphie provocante, ses costumes étranges et son absence de mélodie.
Le public réagit violemment en interrompant la représentation et qualifie même de bruit la musique de Stravinski. On appela même le ballet : le « massacre du printemps ».
C'est un scandale tant du point de vue musical que chorégraphique.
Une nouvelle chorégraphie :
Puis, en 1970 l'oeuvre est redonnée à Paris avec une chorégraphie de Maurice Béjart. Le corps de ballet est alors vêtu de simple juste-corps couleur peau. L'homme est donc représenté à