Le sacré
LE SACRE
Le sacré que ce soit en religion, en philosophie, en psychologie est incontournable de la vie de l’être humain, comme boire et manger.
Quand on parle de sacré, la première chose qui nous vient à l’esprit c’est l’aspect religieux de ce mot. Est-il besoin de croire en dieux pour ressentir une présence du sacré ? Le sacré ne se limite pas seulement aux religions, le sacré c’est en philosophie les valeurs morales-l’éthiques, en psychologie c’est faire référence à la dimension éternelle, propre à notre nature, trop complexe pour moi à développer, je laisse les spécialistes le soin de s’en charger.
Je commence mon sacré chemin vers le sacré.
En réfléchissant à ce thème je me suis aperçu à quel point le sacré faisait parti de notre univers au quotidien.
Je vous épargne les différentes définitions, des différents dictionnaires et autres encyclopédies.
Donc la recherche commence par l’enfance, la mienne.
Enfant la chambre de mes parents était un lieu interdit. Combien de fois n’ai-je entendu ma mère me dire « Q’est ce que tu fais là ? Sort ! Tu n’a rien à y faire » Ce lieux interdit va alimenter mes phantasmes sur mon environnement et les objets qui l’entoure. La chambre de mes parents serait il devenu un lieu sacré ?
Le sacré n’est il pas le fondement (hormis le sacré religieux) des principes de valeurs morales de l’être humain dans une société confrontée à l’interdit et sa transgression ; l’actualité nous le rappelle au quotidien si par malheur on avait tendance à l’oublier. Le bien, le mal. Le mauvais le bon.
Je prends l’exemple du temple maçonnique. Il a encore peu de temps je n’osais à peine regarder à l’intérieur du temple car je croyais qu’il fallait y être autorisé, consciemment j’avais sacralisé ce lieu. Le temple m’était interdit hors des tenues. Pourtant aucun frère ne m’avait dit quelques choses à ce sujet. C’est moi dans ma petite tête qui s’était mis cet interdit, la résultante de mon éducation