Le salaire de la peur

445 mots 2 pages
Le Salaire de la peur, film de Henri-Georges Clouzot sorti le 22 avril 1953, est un vrai suspens qui tient en haleine le spectateur pendant près de deux heures et demie. Il a reçu le grand prix (palme d'or) à Cannes en 1953 ; l'Ours d'or et le prix d'interprétation masculine pour Charles Vanel à Berlin la même année ; puis le BAFTA du meilleur film à Londres en 1955.
Le film
Nous sommes en 1951 au Guatémala. 4 européens Mario (Yves Montand), Jo (Charles Vanel), Luigi (Folco Lulli) et Bimba (Peter Van Eyk), échoués dans le village sordide de Las Piedras après quelques mésaventures, s'ennuient, désœuvrés, désespérant de trouver le moyen de rejoindre leurs pays respectifs.
C'est à ce moment-là qu'une compagnie pétrolière américaine cherche des chauffeurs pour acheminer deux camions chargés de nitroglycérine destinée à "souffler" un puit de pétrole incendié à 500 km de là. Les routes sont en mauvais état et le chargement peut exploser au moindre choc, mais le salaire considérable tente les 4 égarés.
L'inconfort, la rudesse, la violence même de ce voyage va révéler la vraie nature des personnages. Jo, le dur se révèle être un lâche ; Bimba trahit son homosexualité et Mario, plus endurant qu'il ne l'aurait laissé croire, passe de l'héroïsme à l'insensibilité. Lui seul finira le voyage mais ne reverra jamais Paris.
La réalisation du film
C'est en voyage de noce au Brésil avec Véra Amato (Véra Clouzot - Linda dans le film) que Clouzot eut l'idée d'adapter pour le cinéma le roman de Georges Arnaud. Un gros budget a été engagé, le film ayant été pourtant tourné entièrement dans le Gard, notamment sur les rives du Gardon et dans la bambouseraie d'Anduze, et en Camargue.
Pour la petite histoire, Jean Gabin avait refusé le rôle de Jo et on aperçoit Darling Légitimus, fondatrice d'une lignée d'artistes dont le plus médiatisé est son petit fils Pascal.
Un remake de ce film a été réalisé en 1977 par William Freidkin.
Mon avis
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