INTRO: Depuis la fin du XVième siècle de nombreux faits historiques ont été concrètement rapportés. Ce sont des témoignages de personnages plus ou moins illustres ayant eu une part dans les événements relatés. Les mémoires sont ce genre regroupant en leur sein ces deux critères. Charles de Gaulle succède à Chateaubriand et Saint Simon en tant que mémorialiste. Bien qu'on ne lui prête pas forcément des qualités littéraires reconnues chez ses prédécesseurs, ses Mémoires de Guerre ont d'autres propriétés qui classent cette oeuvre parmi la littérature française, comme certaines similitudes avec l'épopée. Ainsi, un universitaire a écrit que les Mémoires de Charles de Gaulle étaient écrits d'un "mouvement épique, récit historique et merveilleux mêlés". Y a-t-il donc effectivement dans son récit épique et de l'historique et du merveilleux? En premier lieu, il est indéniable que les mémoires de par leur genre ont une partie historique, cependant le merveilleux a-t-il également sa place?

I. Des caractéristiques épiques indéniables
a) L'héroïsation du narrateur (3e pers. comme envoyé des dieux)
b) Faits relatés à force de superlatifs, champ lexical de la bataille

II. Le Salut, récit historique
a) Données réelles et numériques précises
b) Portraits et événements historiques

III. Les Mémoires, Le salut et le merveilleux
a) Récit relevant de l'épique, donc en toute logique merveilleux (truc du bateau= odyssée, Elysées)
b) Cependant récit censé être historiquement fidèle, donc ne laissant pas place au merveilleux

CCL: Ainsi, le récit que nous offre l'Homme du 18 juin, est bel et bien rendu de mémoire de vieil homme. L'inspiration homérique est ressentie à certains moments par des procédés tels que la topographie de la France après-guerre. C'est par là que l'on se rend réellement compte que Charles de Gaulle fût un témoin actif, un acteur sur la scène principale de la politique mondiale et dans le redressement de la France dans sa "grandeur". Un récit