Le savant et le politique - fiche de lecture
L’éthique en politique
Thèse :
L’auteur recense deux éthiques dans l’action politique, soit l’éthique de conviction et l’éthique de responsabilité. L’auteur affirme que l’éthique de la responsabilité est celle de l’homme politique et que l’éthique de conviction ne peut pas être utilisée en politique.
Arguments :
1- L’éthique va de pair avec la dignité ; quand on a de la dignité (éthique de responsabilité), on va enterrer la hache de guerre, même si de nouveaux éléments font surface. Au contraire, quand la dignité est inexistante, comme dans le cas de l’éthique de conviction, on va s’en servir pour effacer notre honte ou notre culpabilité, pour «avoir raison». Pour cacher certains squelettes dans le placard. Certains politiciens vont parler que de l’avenir. L’auteur décrit cette action de «crime politique».
2- L’auteur est clair sur un point ; «Le moyen décisif en politique est la violence». L’éthique de conviction va échouer dans l’action politique car elle œuvre en tenant compte de la doctrine qu’il est toujours possible de «justifier les moyens par la fin». Même si dans le fondement même de l’éthique de conviction, la violence est proscrite, l’auteur démontre certaines expériences qui ont amené les partisans de cette éthique à utiliser la violence, selon eux, comme «l’ultime force qui aboutira à l’anéantissement final de toute violence», qui pourra finalement, peut être, mener à la «paix».
3- Tout parti qui veut instaurer la justice doit avoir une équipe, des partisans. L’auteur défini cette équipe comme un «appareil humain». Il explique que cet appareil ne peut être fonctionnel que s’il est conscient des répercussions qui iront inévitablement avec ses actes. Weber note deux catégories de récompenses ; les récompenses psychologiques et les récompenses matérielles. Il explique que chacun des membres de son équipe doit être conscient des conséquences de ses actes et prêt à les