Le savetier et le financier
1 L’art de convaincre
La thèse. Elle constitue l’idée essentielle défendue par un locuteur dans son texte : on la retrouve soit en introduction, soit en conclusion.
Le raisonnement, ou argumentation, peut suivre deux logiques :
• La déduction : on part d’ une loi générale pour aboutir à un fait particulier. C’ est le type de raisonnement que recoupe le syllogisme. (Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel.)
• L’induction : on part d’un fait particulier pour aboutir à une loi générale. (Il a eu une bonne note. C’est donc un bon élève.)
• Les arguments. Ce sont les raisons exposées par le locuteur pour étayer sa thèse. On peut les classer en trois catégories :
• L’argument d’autorité : il s’agit d’une opinion émise par une autorité que l’on peut difficilement contester.
• L’argument ad hominem : on invoque une raison personnelle (vie privée, physique, personnalité) pour attaquer la thèse de l’adversaire. • Les exemples : ils illustrent les arguments concrètement.
• La logique du discours argumentatif
• La thèse rejetée : pour les besoins de son argumentation, le locuteur peut prendre en compte une thèse contraire à la sienne. La thèse du locuteur est ainsi soutenue par opposition.
• La concession : stratégie qui consiste à faire semblant d’accepter la thèse de l’autre pour mieux soutenir la sienne. On peut aisément la repérer grâce à des connecteurs logiques qui indiquent l’opposition ou la concession ("certes, mais, sans doute, pourtant…").
• L’organisation logique : les arguments, reliés entre eux par des connecteurs logiques, peuvent