Le sensible dans différentes compétences
Introduction
Selon Canguilhem, « L’étude biologique du mouvement ne commence qu’avec la prise en considération de l’orientation du mouvement, car elle seule distingue le mouvement vital du mouvement physique, la tendance, de l’inertie ». La « sensibilité à » désigne cette orientation de l’activité (NB : pour bien relier à la phrase précédente. Vous pouvez voir la déf. que je propose), elle précise l'objet de la sensibilité, caractérisant l’aptitude à porter un intérêt profond à (quelqu'un/quelque chose), à être particulièrement touché par (quelqu'un /quelque chose). La sensibilité est une caractéristique du vivant conçu comme totalité non autosuffisante dépendant de sa relation à l’extériorité mais s’auto-affirmant dans et par cette relation. D’une manière générale, le domaine du sensible renvoie à ce que l’on ressent dans l’environnement physique et humain (Bien), c’est « la capacité à s’informer sur le milieu » (ceci renvoie peut-être trop à la « prise d’information », sauf si vous précisez ce qu’est le milieu selon Canguilhem (2003, 187) : « Entre le vivant et son milieu, le rapport s’établit comme un débat où le vivant apporte ses normes propres d’appréciation des situations, où il domine le milieu, et se l’accommode »). (H.Bruneau, E.Comandé, in L’artistique et le sensible en EPS, in revue EPS n°348, 2011). La sensibilité est de l’ordre dequelque chose d l’intime, elle qui dépend d’un ensemble d’expériences accumulées, et plusieurs élèves confrontés à la même situation dans le même contexte ne ressentiront pas la même chose. En EPS, nous montrerons qu’il est possible de ressentir des émotions (inutile, personne n’en doute : « que ces ressentis sont liés à ce que l’on fait, ce que l’on entend, etc.) face à ce que l’on fait, face à ce que l’on voit, face à ce que l’on entend, et même de ressentir l’émotion d’un autre dans le cadre d’un rapprochement (reformulez : obscur, ce « rapprochement »). La démarche