Le signe linguistique
La sémantique lexicale a pour objet l’étude du sens des unités lexicales.
1) Le signe linguistique et le référent
Le signe :
Ferdinand de Saussure définit le signe linguistique comme une entité à double face, l’une sensible qui est son signifiant ( l’image acoustique), l’autre , abstraite qui est son signifié(le concept).
Signifiant et signifié s’impliquent réciproquement.
Par exemple : Au signifiant oral « Fleur » ou au signifiant graphique « Fleur » est associé le signifié « production de certains végétaux, colorée , souvent parfumée ».
Le référent :
Les signes linguistiques permettent au locuteur de parler de la réalité qui l’entoure. Ils ont la propriété de pouvoir renvoyer aux objets du monde, extérieurs à la langue ; cet objets sont les référents.
Les référents sont des entités matérielles ou conceptuelles ; les référents sont médiatisés par la langue.
On distingue l’emploi référentiel du signe de son emploi autonymique.
Lorsque le signe ne renvoie pas à un référent mais à lui-meme , il est dit autonyme (il se désigne lui-meme comme signe).
Exemple : « Chat rime avec rat » , chat est autonyme (on dit que le locuteur fait mention du signe)
« Le chat miaule sur le balcon », le chat renvoie au référent(on dit que le locuteur fait usage du signe).
Le sens référentiel
Le sens référentiel d’une unité lexicale est le signifié stable du signe qui correspond à la relation de désignation entre le signe et le référent.
Donc le sens d’un mot détermine sa référence. Le sens référentiel rassemble les critères ou les informations que la langue a retenus pour référer à un objet extralinguistique.
Le sens différentiel
Pour Saussure, le sens d’une unité lexicale est différentiel. La langue étant un système de signes dont tous les termes sont solidaires, le signifié du signe linguistique est déterminé par sa position à l’intérieur du système linguistique.
Extension vs intension
L’extension et l’intension sont des concepts issus de la