Le slam
Cet art appartient à celui qui veut s’exprimer, occuper la scène, sans pour autant utiliser forcément faire des rimes, de la mémorisation, un format de texte, ou un thème.
Le slam peut être trouvé sous scène libre (appelé aussi micro ouvert), ou alors en tournois, ou quelques juges sont choisis dans le public.
Il est caractérisé pas l’absence d’accessoires ou de musiques, et il y a des règles de temps. La relation du public avec le slameur est importante, c’est lui qui entoure ce dernier, et qui apprécie ou non son slam. Le public peut même réagir pendant la prestation du slameur.
Par-delà la poésie, le slam est aussi une philosophie. C’est-à-dire qu’il a tout de même une morale à retirer de la totalité du poème.
Lors d’un tournois, les inscriptions sont ouvertes à tous et à toutes. Elles sont faites par le présentateur.
Règles : - Il n’y a pas de nombre maximal dans un groupe, la limite technique mise à part. - Il n’y a pas de décorations, sonores lumineuses ou vestimentaires. - Le temps de paroles est, au maximum, de 3 minutes. - Il doit y avoir un texte par passage sur scène - Le texte ne doit pas être une reprise mais une création personnelle
On peut tout autant dire, lire, chanter, murmurer, rapper ou gazouiller son slam, et même faire un mime.
L'occupation de la scène et le partage oral/corporel est ce qui compte le plus.
SON HISTOIRE
Le slam commence à se former en 1984 lorsqu’un poète, sociologue et ouvrier en bâtiment, Marc Smith, anime des soirées dans un bar à Chicago.
Mais c’est au Green Mill Cocktail Lounge, le 20 juillet 1986 que le slam naît vraiment.
Le spectacle, qui à l'origine s'appelait "Uptown Poetry Slam", était composé en trois temps : une partie musicale, une