Le spectateur au théatre
Mon sujet ? le spectateur de théâtre. Cela m'a d'abord fait penser à la politique culturelle. Il faut dire que je venais juste de visionner, sur les conseils de Samuel, le "colloque gesticulé" de Franck Lepage et cela m'a donné matière à penser. D'ailleurs, si la politique culturelle actuelle vous ulcère, si voulez réfléchir à ce qui pourrait être changé dans la production, la diffusion, la promotion et l'orientation de la culture, ou, si simplement vous êtes curieux, allez donc faire un tour sur le lien déposé dans la rubrique à gauche de l'écran. Bref, je disais que penser au spectateur de théâtre, c'est inévitablement penser à la politique.
Il se dit souvent en politique qu'au sein d'une démocratie, les gouvernés ont les gouvernants qu'ils méritent. Il se pourrait que le propos puisse être transposé au spectacle vivant, et cela donnerait : "Le spectateur de théâtre à le théâtre qu'il mérite". Eh oui, nous sommes dans une démocratie, et le public a donc des droits et des devoirs. Le théâtre, pris au sens large ( c'est à dire le spectacle vivant, qu'il ait lieu sur une scène ou pas, dans une salle spécifique ou pas, avec des comédiens traditionnels, des marionnettes, des danseurs, ou pas), est fait par l'équipe du spectacle d'un côté et par le spectateur de l'autre. Chaque côté de la rampe a un rôle. Dans de nombreuses émissions culturelles ( et là je pense à Canal B...), on a d'ailleurs l'habitude d'expliquer la relation d'interaction nécessaire qui existe entre le public et le spectateur de théâtre par une métaphore : le spectacle de théâtre est le fruit de l'amour du public et de ceux qui produisent le spectacle. En