La notion du fantastique :

Les contes ont été traduits en 1829, Hoffmann à été considérer comme l’inventeur du conte fantastique. En réalité, le terme de fantastique existait en français mais ne signifiait pas la même chose « imaginaire, bizarre ». En allemand, le fantastique est lié à la liberté, de refus de codes formels et c’est la raison pour laquelle la génération des romantiques a adopté les contes d’Hoffmann et le surnaturel ainsi que ses atmosphères effrayantes.

Le fantastique de nos jours se distingue du merveilleux mais s’ils ont un point commun : le surnaturel. Le merveilleux est un surnaturel dans un monde magique, non rationnel alors que le fantastique est un surnaturel qui part d’un monde réel, familier, rationnel et qu’il consiste en un événement inexplicable.

Le spectre fiancé, Hoffmann, Incipit p. 315 – 317 :

(La traduction du titre en français anticipe beaucoup sur la suite du texte contrairement au titre original allemand qui créée une attente).

Il s’agit de l’incipit du conte qui a pour fonction de définir un effet d’attente et de définir un enjeu esthétique et des personnages.
Dans ce passage on assiste à la réunion d’un petit cercle de la bonne société chez une baronne tandis que dehors souffle une tempête automnale et menaçante. Contraste entre le dehors menaçant et glacial et ce qui se passe chez la baronne : ambiance familière. On assiste à une discussion entre les invités qui porte sur le surnaturel et combien il est propice par ce type de temps d’avoir peur du surnaturel.
Il y a un écho entre le cadre météorologique et la discussion des invités.

On s’interroge pour savoir si Hoffmann dans le début du conte n’en profite pas pour proposer une réflexion de ce goût pour le surnaturel, pour le fantastique.

I. Un climat d’inquiétante étrangeté

C’est une notion freudienne, la manifestation du rêve dans notre inconscient. Le fantastique est greffé du coté de l’inconscient.

* Climat fantastique de