Le spleen jules laforgues
- Style télégraphique : phrases brèves, disloquées qui témoignent du désordre intérieur du poète.
- Titre « Spleen » qui rapproche de Baudelaire et Mallarmé du mouvement du symbolisme. (poètes décadents à la fin du XIXe siècle)
- Expression : impression d’un voile qui brouille la vue et qui l’empêche de se déployer, « ciel gris », « brume de suie », « des ombres »…
- Ennui général d’où l’imprécision volontaire avec les termes « en haut », « en bas »
- Hyperbole sur V2 « éternelle pluie » rend compte d’un ennui exacerbé
- Paradoxe dans le lexique « regarde sans voir » ce qui montre un être coupé du monde, qui ne s’intéresse à rien
- Métaphore verbale « fouillant » : un esprit désorienté
- Strophe 2 : montre un esprit dans le néant sans objet précis, comme un automate
- Interjection « bah » résonne comme un cri de lassitude, de découragement révélant un certain désir de sortir de cet état d’ennui permanent
- Changement de cadre : reproduction de la même réalité à travers déjà le style entraînant des phrases courtes, disloquées
- Le dégoût du poète transparaît sur le regard qu’il jette dehors principalement sur les « passants » (expression péjorative)
- Allitération en « p » : suggestion de la monotonie
- Enumération V10 et la suspension : traduit une aversion du monde extérieur et un ennui sans fin
- Polysyndète avec la répétition de « et » (V11…14) : expression de la monotonie et de la répétition routinière
- Bouleversement du sonnet avec le retrait du 2e vers du tercet entraînant un sentiment de désolation et de révolte qui traduisent une certaine incompréhension
- Mise en relief au dernier vers de la solitude du poète, et de son calvaire infini accentué par l’impossibilité de trouver le