Le sport dans la société
Introduction : Le sportif actuel, même s’il joue encore un rôle important dans notre société et dans notre imaginaire ne correspond plus à l’image traditionnelle du héros.
I. Le sportif : un faux héros fabriqué de toutes pièces
- Le sportif actuel : une représentation conventionnelle : clichés de l’aventurier, du guerrier, du surhomme (doc 1, lignes 1, 9 à 19 et doc 3, lignes 17-19)
- Une construction médiatique qui lui donne, pour quelque temps, une dimension mondiale (doc 1, lignes 5-7, 21-22 et 28-30 et doc 3, lignes 27 à 31)
- Un homme qui, pour dépasser ses limites naturelles, n’hésite pas à employer des moyens illicites, qui mettent en danger sa santé (doc 1, lignes 2-3 et doc 3, lignes 24-26 et 34-36)
II. Le sportif, incarnation d’une société qui perd ses repères :
- L’héroïsation des sportifs correspond à un détournement des grandes idéologies et des valeurs (doc 1, lignes 7 à 11 et doc 3, lignes 1-2). Le culte des « héros sportifs » a remplacé toute forme de spiritualité. La foi dans un progrès sans limites a conduit l’homme à détruire sa part d’humanité (doc 3, lignes 20-27). Le culte de la performance conduit à la violence et à la souffrance (doc 1, lignes 13 à 14 et 30-33, et doc 2, lignes 1-2 et 10-13).
- Elle reflète les paradoxes de notre société, qui cherche à conjuguer des représentations contradictoires : l’homme « normal » / le surhomme (doc 1, lignes 26-28, l’ensemble du doc 2, doc 3, lignes 1à 3) capable de performances extraordinaires à n’importe quel prix ; l’individu/ la masse, ou encore l’égalité / la différence (doc 1, lignes 10-13 et 23-25 et doc 3, lignes 38-40) ; la recherche de l’immortalité dans ce qui est le plus mortel : le corps humain (doc 3, lignes 12-15).
- Mais les « nouveaux dieux » eux-mêmes ont à payer un très lourd tribut à ce nouveau culte. Ils perdent leur santé, et ne connaissent qu’une gloire