La fête dans les manifestations sportives est de plus en plus présente et donne lieu à une certaine liberté ou débauche des supporters face à la victoire ou à la défaite. On pourrait ainsi penser que ces rassemblements sont bénéfiques pour les supporters et les sportifs. Les quatre documents interrogent la fête dans ses dimensions collectives. L’article d’Anne RAPIN « La France championne du monde de football » publié en 1998 nous montre le phénomène de foule de la fête sportive ainsi qu’une identification nationale et une cohésion sociale entre les supporters de différentes nationalité. L’essai historique, Histoire du corps de Georges VIGARELLO publié en 2006 nous montre un aspect éphémère de la fête sportive et des enjeux mercantiles. Tout comme « Le sport-aventure, une forme d’innovation sportive » de Gisèle Lacroix publié dans l’ouvrage collectif Sport et Management dirigé par A.Loret en 1993 qui nous dévoile un aspect éphémère des célébrations sportives mais aussi un aspect ludique. Et enfin M.Urban nous dévoile l’aspect transgressif dans sa photographie publiée dans le magazine L’Express le 16 juillet 1998. En quoi la fête sportive peut-elle nuire au sport et à ses valeurs ? On étudiera en premier lieu la fête dans ses dimensions collectives puis en second lieu les facultés de la fête sportive.
La fête est un moment de réunion où un évènement est célébré. C’est ce que nous montre Anne RAPIN dans « La France championne du monde de football », un phénomène de foule est présent lors de la victoire de la France à la Coupe du Monde de football. La foule est joyeuse et turbulente, c’est une ambiance festive. Ce phénomène est également présent dans la photographie de M.URBAN, publié dans le magazine l’Express, où l’on peut observer une foule agitée en plaine effervescence. Nous le remarquerons également dans l’essai historique de Georges Vigarello, Histoire du Corps, publié en 2006. En effet cet essai nous montre la réjouissance collective des supporters. Cet