Le sport et le dopage
Les sportifs mettent leur vie en danger. Les effets nocifs dépendent de nombreux paramètres (nature des substances consommées, durée de consommation, les conditions d’administration et l’état général du sportif).
Les sportifs de niveau régional ou national sont exposés à des risques plus élevés et plus immédiats que les sportifs de niveau international, car ils sont souvent moins bien suivis médicalement et n'ont pas les moyens d'acheter des produits de bonne qualité.
Les problèmes de santé les plus préoccupants sont : les conséquences des associations médicamenteuses : en effet les sportifs ont besoin de plusieurs produits pour améliorer leurs performances et ne tiennent pas compte des intéractions. la pharmacodépendance à certaines substances telles que la caféine, les amphétamines, la cocaïne, le cannabis. les troubles psychologiques et du comportement induits en particulier par les stéroïdes anabolisants. Le rôle du médecin du sport :
Son rôle est d’optimiser la préparation des sportifs et d’empêcher les " dérapages " du dopage en suivant le sportif et en lui proposant des solutions alternatives : organisation de l’entraînement, proposer une hygiène de vie compatible avec la compétition (alimentation, pychologie).
Les contrôles
L’efficacité des tests actuels est toute relative pour plusieurs raisons : les athlètes connaissent les seuils autorisés et savent à quel moment ils doivent arrêter le traitement pour que les produits ne soient pas décelables. Il existe une course permanente entre ceux qui inventent de nouveaux produits ou méthodes de dopage et ceux qui sont chargés de découvrir ces produits. Les contrôles sont insuffisants et devraient être plus souvent inopinés, ce qui en augmenterait l’efficacité. Les dopants naturels ou de synthèse sont détectables par des méthodes analytiques habituelles, car ils ont tous un faible poids moléculaire.
Par contre les hormones de synthèse sont difficiles à différencier des