Le sport détient une place de plus en plus importante dans nos sociétés contemporaines. Il est devenu en quelques années le plus grand phénomène d’ampleur mondiale du XXe siècle « et sans doute la nouvelle et vraie religion du XXIe ». Il y a en effet un engouement planétaire pour le sport comme en témoigne la place qu'il occupe dans les médias mais également dans la vie quotidienne des individus. Il faut néanmoins différencier le sport de la pratique sportive. En effet, le sport en général inclut aussi une dimension passive comme assister dans les tribunes à un match. La pratique régulière d'un sport ne concerne qu'environ 15 % de la population dans les pays industrialisés et les taux de pratique sont très inférieurs dans les pays non industrialisés. Or notre analyse portera seulement sur la pratique sportive. Nous pouvons également distinguer deux types de pratiques sportives. D’une part, nous notons une forte part de la pratique informelle du sport, c’est-à-dire une pratique libre, sans adhérer à un club ou autre organisation proposant des activités sportives. Il y a une totale autonomie dans cette pratique, de plein air bien souvent. D’autre part, on note une augmentation de la pratique sportive « formelle », c’est-à-dire cours collectifs, salles de musculation, fitness… Bien implanté depuis plus de 30 ans sur le territoire français, le marché de la remise en forme n’est pas une mode provisoire. De plus, le sport est même devenu un phénomène social. Nous savions déjà que regarder des matches entre amis par exemple était un moment de convivialité, mais qui aurait pu prédire qu’outre la recherche de santé et de tonicité, le public trouvait également un aspect social à la pratique sportive ? C’est ce que nous découvrirons également dans cette étude documentaire. Les objectifs et motivations de la pratique sportive étant vastes, et les organisations proposant des activités sportives l’étant aussi, on ne sait pas vraiment ce qui correspond au terme « remise en forme