L'idée que mettent en valeur nos différents textes, c'est qu'aujourd'hui, le sport, que ce soit en France ou à l'étranger, est une activité commerciale comme une autre. La mondialisation du spectacle sportif aboutit à une exploitation économique forcenée. Le culte de l'exploit nous fait surtout oublier que le sport est avant tout un loisir. Le désir de gagner, d'affronter, d'être le meilleur, pousse les sportifs à décrocher de gros contrats publicitaires. Cette obsession d'atteindre le sommet du podium entraîne le sportif à employer des moyens qui sont d'une part interdits et d'autre part qui nuisent gravement à leur santé (document 4). Les sportifs sont prêts à tout pour aller toujours plus haut. L'enjeu est déterminé par l'argent. Le sport est devenu une industrie à part entière. Dans le document 2, il est question de l'industrie des équipementiers sportifs et de l'exploitation de la force de travail des enfants. La caricature d'Auth dénonce l'esclavage des enfants, en impliquant la marque de vêtements de sport Nike « The Philadelphia Inquirer » - 1997). En 2002, ADIDAS devient l'équipementier officiel de l'équipe de France, mais certain joueurs ont déjà des contrats de sponsoring avec d'autres marques telles que Nike. Ce qui va créer un conflit lors d'une simple séance de photographie : en effet, trois joueurs de l'équipe, Christophe Dugarry, Emmanuel Petit et Lilian Thuram, refusent de porter des baskets ADIDAS, qu'ils considèrent comme concurrentes (Document 1 – « Bleu, la couleur de l'argent »). L'équipe, à l'époque, est championne du monde et championne d'Europe ; pour ses joueurs prestigieux, il faut que les maillots soient remarquables. Certains maillots seront sortis en série limité à cent euros l'unité. De plus, la Fédération Française de Football possède un budget de multinationale. C'est notamment grâce à ses cinquante partenaires, qui représentent 44% de ses ressources, soit 38 millions d'euros. La fédération vit à 71%