Le sport miroir des classes sociales
Le sport est un élément non négligeable dans la culture. Pratiquer une activité sportive permet de s’identifier à un groupe. Souvent, l’environnement social dans lequel on évolue a une grande influence sur le choix de l’activité, afin d’avoir quelque chose à partager, d’avoir une ressemblance avec ses pairs. Un mécanisme de reproduction sociale se met en place « ce que j’ai reçu je le transmets ». Selon Bourdieu, c’est le système de l’habitus qui régit les classes c.à.d. que l’éducation familiale joue un rôle primordial sur nos futurs goûts.
Cet héritage culturel dépend particulièrement de l’appartenance à une classe sociale. La classe sociale est un ensemble d’individus qui se distinguent par leur revenu, leur patrimoine, leur comportement et les moyens de production.
Selon les moyens, les revenus de la famille, on peut se permettre de pratiquer tel ou tel sport.
Déjà dans l’histoire certains sports étaient réservés à la bourgeoisie car ils avaient le temps et l’argent nécessaires. Le polo, le criquet, le jeu de joute…
De nos jours cet aspect culturel est toujours valable. La pratique régulière de certaines activités à un certain coût. Un abonnement à un parcours de golf, avec l’équipement, un club de polo, l’équitation coûtent cher.
Les classes moyennes et populaires s’intéressent à des activités comme le football, le basket, la natation…
Par exemple, le football n’était pas apprécié par les noble de l’Apartheid qui qualifiait se sport comme « sport du peuple » puisqu’il réunissait les hommes de couleurs et les blancs sur le terrain.
« la place que l’on occupe dans la société conditionne le type de rapport que l’on entretient avec son corps et détermine grandement les usages, notamment sportifs, que l’on en fait » Christian Pociello Selon Tocqueville il existe une mobilité sociale qui suggère qu’un individu peut changer de classe sociale, de position sociale.
Il n’y a pas de sport « réservé » à