Plan de synthèse ordonnée :

I - Les caractéristiques de la fête
1 - Aspect collectif (tous les documents)
2 - Aspect festif et joyeux (tous les documents)
3 - Les excès (documents 1, 2)
4 - Aspect exceptionnel et limité dans le temps (tous les documents)
5- Cadre évolutif et variable (tous les documents)
II - Les différentes fonctions et valeurs de la fête
1 - Cohésion sociale (tous les documents)
2 - Valeurs communes (tous les documents)
3 - Affirmer une identité (tous les documents)
4 - Délassement et bien être (documents 2, 3)
5 - Economique (documents 2, 3)
6 - Transgressive (déguisement) (documents 1, 3)

La fête est une notion insaisissable par la diversité de ses formes, des espaces où elle s’inscrit. Sa seule constante serait d’être associée à un moment de jouissance, voire de réjouissance, ce qui l’inscrit dans une relation particulière de l’individu au temps.

La fête est un moment privilégié, dont il importe de profiter. C’est un moment de jouissance, comme de ré-jouissance par son caractère le plus souvent cyclique. Pour autant, une fête n’est pas éternelle : elle est liée à la mémoire-faillible- de l’homme et à la variabilité de ses désirs.

En ce sens, elle pose la question du rapport de l’individu au collectif.

Elle serait, dans une société composée d’individus, le temps où se forge le sentiment identitaire. Faire la fête, c’est être ensemble. Une telle alliance entre l’individuel et le collectif ne peut réussir que sous les auspices d’une transcendance, sacrée, profane ou… politique.

La fête est en effet le moment où s’expriment les tensions entre l’être, la collectivité et le pouvoir qui le gouverne. Ainsi s’explique que selon les points de vue, la fête soit subversive ou apparaisse comme instrument de domination. En fait elle est irréductible à ces rapports de force ce qui confirme qu’à travers elle souffle l’esprit de Liberté. On a donc beau jeu d’évoquer l’ambivalence de la fête, voire de dénoncer ses excès