Le sud et le développement durable
Le développement désigne un processus de long terme permettant à une société de satisfaire la majorité de ses besoins. Le développement, par opposition à la croissance, ne s’entend que sur la durée donc doit être durable. Le dvpmt durable a dépassé la simple analyse des conditions de vie de la population pour mesurer les interactions entre l’homme et son environnement, y compris naturel, ce que les scientifiques appellent un écosystème. Le problème est que la plupart des pays du Sud notamment après la décolonisation ont eu pour impératif de construire très vite une économie permettant d’assurer le développement d’une population en rapide augmentation. La question qui se pose est donc de savoir si la recherche par les pays du Sud de ce que les économistes appellent un miracle économique d’un développement très rapide ne condamne pas sa pérennité.
1. Le constat est que les pays du Sud cumulent le plus souvent à la fois retard de développement et dégradation maximale de l’environnement.
. Les pays du Sud se caractérisent dans le dernier demi-siècle par une pression démographique forte conjuguée à la faiblesse des infrastructures liée à la pauvretéà Pollution de l’eau vectrice de maladies et de plus de 3M de décès par an a pour cause l’absence d’infrastructures pour traiter une eau dont la demande croit rapidement
. Le niveau de développement commande la vulnérabilité face aux risques environnementaux, qu’ils soient naturels ou technologiques. La prévention a un cout, elle demande aussi des technologies et un autre élément de la prévention important, l’assurance, est souvent très peu développé dans les pays pauvres. Les pays du Sud risquent plus que les autres pays un accident, une catastrophe affectant gravement les hommes et leur environnement (donc la durabilité)
. Les pays du Sud sont également victimes de la préoccupation des pays riches qui est elle d’avoir un développement durable, on peut même