Alors que les chercheurs tentent de pousser l'espérance de vie toujours plus loin, et d’atteindre l’immortalité, le taux de suicide est relativement élevé dans la plupart des pays du monde, certain gouvernements se posent la question de savoir si il serait préférable de légaliser le suicide assisté pour réduire ces chiffres qui sont relativement effrayant, mais pour des causes parfois justifiées. Le suicide assisté serait destiné aux personnes qui auraient perdu toute capacité de vivre ou étant dans une phase terminale d’une maladie et qui ne pourraient pas légalement mettre fin à leur jours. Plusieurs valeurs morales et éthiques, opinions et conflits tournent autour de ce sujet. Est-il juste d’empêcher quelqu’un de mettre fin à ses jours si cette volonté est justifiée? Si pour beaucoup la question du suicide assisté serait une avancée dans la société d’un point de vue morale et au regard de la liberté individuelle, d’autres trouveraient l’acte en total désaccord avec l’éthique médicale et craindraient de possibles abus avec la légalisation de celui-ci.

Pour comprendre de quoi il s’agit, le suicide assisté représente l'acte d'aider une personne à mettre fin à ses jours, lorsqu'elle en fait la demande et dans le cas où ce geste prend forme dans l'intention de soulager une souffrance. Lors d’un suicide assisté médicalement, c’est le patient lui-même qui effectue l’acte provoquant la mort et non un tiers, comme lors d’une euthanasie. Tout d’abords, l’être humain possède un droit fondamental tiré de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui est celui du droit à la vie. Ce droit qui est propre à chaque individu sur terre lui apporte, d’après cette Déclaration, une entière liberté sur ces actions qu’il effectue pendant sa vie. Un homme se sent libre lorsqu’il ne se sent aucunement contraint des forces extérieures c’est-à-dire qu’il est maître de ses propres choix. La première raison qui justifierait une légalisation du suicide assisté