Le suicide
E. DURKHEIM
1/ Quel effet a sur le suicide le fait d'appartenir à une minorité ? Pourquoi ?
Le fait d'appartenir à une minorité réduit le nombre de « morts volontaires ».
En effet, comme l'explique DURKHEIM, les catholiques sont en minorité dans les sociétés et pourtant ils se suicident moins. Selon lui, cela s'explique par la pression que les minorités s'imposent. Car pour survivre aux croyances majoritaires, elles doivent apprendre à se contrôler, à contraindre leur vie à plus de rigueur sans se laisser séduire par certains attraits de la vie qui pourraient leur faire perdre le contrôle de cette vie et les mener à la perte de leur minorité. Ils doivent effectivement instaurer des exercices de contrôle sévères sur eux-mêmes, et donc acquérir une plus grande moralité.
2/ Cet effet se vérifie-t-il chez les protestants ?
Cet effet ne se vérifie pas chez les protestants. Ce n'est donc pas simplement une question de minorité si le suicide est plus faible chez les catholiques ; il y a d'autres facteurs.
3/ Quelles régions allemandes DURKHEIM cite-t-il afin de montrer que, même en minorité, les protestants ont un taux de suicide plus élevé que les catholiques ?
Émile DURKHEIM illustre son propos avec les régions du Haut-Palatinat, de la Haute et de la Basse Bavière. Il explique que même si dans ces régions, la religion dominante est le catholicisme c'est quand même le protestantisme qui a le grand nombre de suicidés (de 300 à 528%). C'est pour cela qu'on ne peut pas vraiment affirmer que le petit nombre de suicide au sein des minorités par rapport aux majorités est seulement dû au fait que ce sont des minorités. Il y a d'autres facteurs.
4/ Quelle différence DURKHEIM souligne-t-il dans les croyances et l'organisation entre les protestants et les catholiques ou les juifs ? Quelles en sont les conséquences sur le taux de suicide des protestants ?
Bien que le protestantisme et le catholicisme se rejoignent dans certains points, tels