Le surealisme
1) Zola et le groupe de MédanZola parle déjà des « écrivains naturalistes » dans sa préface à Thérèse Raquin en 1867 ; c’est à la même époque qu’il conçoit le projet des Rougon-Macquart sur le modèle de la Comédie humaine, de Balzac : ce vaste cycle romanesque forme vingt volumes, publiés entre 1871 et 1893, et raconte, comme le dit son sous-titre, l’« histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire ».
Après cinq romans qui évoquent l’irrésistible ascension de personnages de bourgeois, Zola connaît un grand succès en 1877 avec l’Assommoir, qui raconte la « déchéance d’une famille ouvrière dans le milieu de nos faubourgs » (préface).
Ce roman rivalise avec le Réalisme documentaire et « artiste » des frères Goncourt, qui avaient publié en 1865 Germinie Lacerteux, une étude d’après nature sur la dégradation pathologique
d’une servante.
C’est à l’époque de la publication de l’Assommoir que Zola réunit tous les jeudis, dans la maison de campagne qu’il vient d’acheter à Médan, près de Paris, un groupe d’écrivains, parmi lesquels Maupassant, Huysmans, Céard, Hennique et Alexis. La pensée de ce groupe s s’affirme en 1880, avec la publication d’un v volume collectif, les Soirées de Médan. P Parallèllement se constitue une véritable doctrine à travers les articles de Zola lui-même (le Roman expérimental, 1880). Le mouvement est porté par le succès commercial du romancier et par les attaques violentes qu’il subit de la part de la France conservatrice : « M. Zola, écrit Barbey d’Aurevilly, se vautre dans le ruisseau et il le salit. » La composition du groupe, pris en pleine tempête de scandales, varie considérablement, au gré de la « trahison » de certains membres et de l’arrivée de nouveaux adeptes.
Le Naturalisme cependant influence le théâtre: on