Le symbolisme
Tout d’abord, les hommes de lettres nommés plus tôt déplorent l’amour comme étant surtout pessimiste, puisqu’ils aiment des êtres inaccessibles. Dans son poème, Baudelaire aime une femme qu’il n’a pas à ses côtés puisque c’est une demoiselle issue de son passé : « Ton souvenir luit en moi comme un ostensoir » (v. 16). Dans cette comparaison, il est possible de voir que la femme qu’il aime n’est plus qu’un simple souvenir puisque la vie l’a laissé plus loin derrière lui. De son côté, Verlaine aime aussi une femme inaccessible puisqu’il ne fait que l’imaginer : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant/D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime » (v. 1-2). Bref, en représentant la dame qu’il idéalise comme étant inconnue, Verlaine semble dire que cette charmante demoiselle n’existe que dans ses rêves. Il s’exerce donc à l’imaginer et à aimer cette personne sans même déjà l’avoir rencontré. Tout bien considéré, ces deux poètes sont en amour avec des femmes inaccessibles et c’est ce qui les rapproche de l’idéologie