Le syndicalisme
Thème 2 : Le syndicalisme
Introduction :
« Tout homme peut défendre ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix », affirmation de la Constitution de 1946, faisant du syndicalisme un élément clé de la vie démocratique.
Un syndicat est une association ayant une certaine permanence dans le temps et ayant pour objet la défense des intérêts professionnels de ses membres.
En France, le syndicat n’est autorisé qu’en 1884 par la loi Waldeck-Rousseau.
Le syndicat se distingue du parti politique par son objectif, qui n’est pas la conquête du pouvoir, mais la défense des intérêts professionnels de ses membres. En théorie, les syndicats sont apolitiques mais, en pratique, ils sont marqués : ainsi SUD à l’extrême gauche ; la CGT, très proche du PCF ; la CFDT, proche du PS…
I) L’action syndicale
En France, la grève est autorisée depuis 1864. Elle est le principal moyen de pression sur le patronat, car les syndicats s’imaginent que le rapport de force se rapporte toujours à la lutte des classes.
En Angleterre, on parle de culture de la grève.
Il existe plusieurs types de grève :
La grève classique : On parle de grève classique lorsque les salariés préviennent l’entreprise qu’ils ne seront pas présents.
La grève sur le tas : On parle de grève sur le tas lorsque les salariés grévistes se rendent quand même sur leur lieux de travail, occupent leur usine et empêchent les jaunes, c’est à dire les salariés non grévistes, de travailler. (Exemple : grève de 1936, 2012 avec l’occupation de Peugeot et déploiement des non grévistes).
La grèves bouchon : Elle se caractérise par un arrêt de travail mais dans un seul atelier, afin de bloquer la production.
La grève du zèle : Officiellement, les salariés sont au travail mais ralentissent la production, ils font exprès de travailler moins vite.
La grève sauvage : On parle de grève sauvage lorsque les syndicats sont débordés par leur base,