le tatonnement walrasien
La difficulté c’est de penser la formation d’un prix d’équilibre unique et stable sur un marché.
Walras ne rentre pas dans la complexité et suppose que chacun est preneur de prix par processus de tâtonnement, résultat de l’ensemble des offreurs et des demandeurs. Jeu de question/ réponse. A ce prix combien de quantité demandez-vous ? Il n’ ya pas de négociation ni de discours de stratégie de séduction. Il n’ya pas de contact d’échanges transversaux.
Le processus de tâtonnement conduit à un prix d’équilibre, il n’ya pas d’échange en situation de déséquilibre, ils n’ont lieu qu’au terme du processus d’échange. Ce marché semble démocratique, l’expression de tous sans être celle de chacun des électeurs.
Si on accepte les hypothèses de la CPP et on en fait pas une critique extérieure mais interne. D’accord on accepte vos hypothèses, on joue le jeu, est-ce que néanmoins sa fonctionne sans contradiction ?
Pourquoi les agents attendent-ils la fin du processus ?
En effet des demandeurs pourraient demander le produit en quantité diverses et variées. S’ils attendent tous, ils sont contraints, d’où vient la contrainte, le fait de renoncer à une décision avantageuse ? Ils sont altruistes.
Dire qu’un marché a son principe d’autorégulation lui-même, devient difficile à soutenir.
Aussi la contrainte physique, qu’est ce qui interdit aux participants du marché, c’est la police ? la gendarmerie ?
Tiens tiens tiens, il ne peut plus y avoir de marché sans l’intervention de l’état.
Si on prend en tant que telles les hypothèses du modèle standard, cela conduit néanmoins a des contradictions.
Revenons à l’argument d’autorité mathématique, le théorème de Brouwer 1912, bon ben mathématiquement ça marche. Commence à apparaitre au sein de la physique, une autre pensée, prix Nobel de physique, grand physicien allemand Max Planck, puis viendra un peu plus tard Albert Einstein, prix Nobel 1921. Médaille Max Planck 1929.
Planck : la mécanique quantique.