Le tatouage
Par
José Angel Mendoza Herrera
Travail présenté à Madame Rachel Sarrasin
Collège de Bois-de-Boulogne
300-300-RE Initiation pratique à la Méthodologie en sciences humaines; groupe 3
Le 6 novembre 2012
WIENER, Simon, «Le tatouage, de la parure à l'ouvre de soi», dans L'esprit du temps|Champ psychosomatique, avril 2004 - no. 36, pages 159-170.
La psychologue d'origine française Simone Wiener, spécialisée dans le champ de la psychanalyse, est l'auteure de cet article. C'est grâce à son métier, c'est-à-dire celui de psychologue clinicienne, que suite à certaines histoires cliniques, elle s'est intéressée au phénomène du tatoutage. Elle s'est surtout intéressée à la signification singulière de ces modifications corporelles. Sa recherche s'inscrit sur une période vaste, voire non précise. Celle-ci analyse et tente de contraster les différentes conceptions du tatouage des différents groupes ethniques. Parmis celles-ci se trouvent certaines cultures tribales comme les Maoris en Nouvelle-Zélande ou les Caduveo en Amérique du Sud, des anciennes peuples, dont le Japon, et la société contemporaine occidentale comme point de repère et distinction des autres cultures. Son approche est psychologique, spécifiquement basée sur la théorie psychanalytique, et elle priorise une technique d'enquête de type « analyse de contenu. » Elle rapporte aussi plusieurs observations, dont certaines au milieu carcéral et d’autres milieux comme celui de la mode.
Cette recherche s'inscrit sur une question d'actualité, celle de l'engouement pour les modifications corporelles, donc plus précisément celle du tatouage. La pratique de tatouages n'est toutefois pas récente. Au contraire, c'est la reprise de cette pratique ancestrale comme partie de la mode contemporaine ou comme fait culturel[1] dans notre société moderne qui suscite un grand intérêt, affirme Wiener.