Le temps des turbulences alan greenspan
« J’ai raconté dans les chapitres précédents comment j’en suis venu à comprendre les mécanismes du monde économique […] ; dans les chapitres qui suivent, je présenterai quelques-unes des conclusions auxquelles je suis parvenu […] » Ce chapitre marque une transition entre la première partie du livre et le reste de l’ouvrage. Oracle de l’économie mondiale, Alan Greenspan, qui a assuré la présidence de la Federal Reserve Bank pendant près de vingt, livre ses mémoires et ses visions prospectives de l’économie dans ces 677 pages. A.Greenspan se questionne sur la prospérité d’un pays et sur la croissance globale, dans un contexte de stabilité économique (2007) la crise actuelle n’a encore pas frappée il fait l’apologie de la libre concurrence, de la propriété privée et du capitalisme. Pour cela il s’appuie sur différentes données qui affirment que les principaux facteurs qui influencent la croissance globale sont : la concurrence interne, pour les pays en développement une ouverture aux échanges et au commerce mondiale ; la qualité des institutions qui garantissent le fonctionnement de l’économie et la capacité des gouvernements à appliquer les mesures nécessaires à la stabilité macroéconomique. Pour compléter ces trois principes A. Greenspan étudie plusieurs causes comme le degré de flexibilité de l’économie, les notions de confiance et de réputation, la maladie Hollandaise facteur économique déstabilisant que je vais présenter dans la suite de mon analyse. Alan Greenspan présente l’économiste écossais du XIIIème siècle, Adam Smith, comme le pionné de ce système économique basé sur la concurrence et le capitalisme. Je consacrerais une partie à cet auteur qu’idolâtre A. Greenspan.
I. Les facteurs de la croissance économique
1. Le droit de propriété
Beaucoup d’experts classeraient ces trois facteurs selon un ordre d’importance mais pour A.Greenspan cela n’est pas légitimement