Héraclite associe le temps à un fleuve au cours irréversible. Rien n’est, ne demeure. Tout passe/disparaît sitôt qu’il vient à être, dissout dans flux perpétuel du temps. => Impossible unité et permanence
Temps = changement continuel, transformant présent en passé, futur en futur passé
« La vie est une promenade entre deux néants » Jankélévitch : entre ce qui n’est plus et ce qui ne sera plus.
Présent = limite insaisissable entre passé et futur
On constitue des unités de temps numériques fictives par convention mais elles sont en contradiction avec le sentiment intérieur d’une vraie présence du présent, d’un mouvement continu du temps
Penser crée du présent qui dure puis passe, c’est l’esprit qui engendre le passage du temps, lequel est rythmée selon son degré d’attention. Pensée ne crée que du présent, contenu peut varier, porter sur événements passés/ présents/ futurs
Se « laisser vivre » : ne pas penser à rien amis au contraire suspendre l’agir ordinaire matériel et social, penser pour penser et non pas a ce que l’on va faire, a fait. = Détacher son attention de toutes nécessitées/contraintes
Pas la longueur d’une vie qui définit sa durabilité mais l’intensité de l’attention d’une conscience au monde et à soi
Temps = source d’espoirs/désespoirs/regrets/attentes/…
Nécessaire présence à soi qui crée, rend possible présence aux autres et au monde. Effort pour ce rendre les choses présentes et être présents aux choses, qu’elles soient passées, passées, futures, de soi ou de