Le terrorisme et son evolution
Autrefois, la Terreur faisait peur. On tuait des gens en raison de leur insoumission à un régime autoritaire établi sans leur consentement. On a ensuite usé du terrorisme pour manifester son rejet du colonialisme, afin d’œuvrer pour l’indépendance de son pays. Aujourd’hui, on utilise le terrorisme pour faire peur, montrer au monde que l’on existe et qu’on refuse, notamment, l’impérialisme occidental. On frappe dans tous les coins du monde, sans prévenir. La menace semble venir de nulle part pour frapper n’importe où.
Les civils étant les principales cibles de ces attentats, on peut se questionner sur le but des organisations terroristes, qui agissent dans l’ombre, rendant ainsi toujours plus difficile leur arrestation.
C’est justement pour limiter les risques de contagion que Georges
Bush avait instauré sa fameuse « guerre contre le terrorisme », contre
« l’Axe du mal ». Les conséquences de cette guerre, le renforcement des mesures de sécurité, conduisent à poser la question de sa légitimité, mais également de sa licéité.
Réalité multiforme, évoluant dans le temps et dans l’espace, le terrorisme n’est pas une notion aisée à définir. Les acteurs évoluant sans cesse, aussi rapidement que leurs moyens, il est difficile de définir ce phénomène. Le droit international ne parvient lui-même pas à lui donner une définition, ce qui pose problème dans la mesure où certains actes vont être qualifiés de terroristes, entrainant ainsi la colère de l’opinion publique.
Lorsqu’on évoque le terrorisme, on parle généralement des méthodes terroristes. Oscillants et imprévisibles, les moyens employés par les terroristes ont largement varié dans le temps, tout comme les buts poursuivis. Alors qu’on pouvait considérer que le terrorisme était motivé par des désirs d’indépendance
ou