Le texte autobiographique
Importance du “Je” L’auteur, le narrateur et le personnage principal sont une seule personne. Le point de vue est interne : c’est l’auteur qui raconte ses souvenirs (d'enfance et d'adolescence). Le récit est donc fait à la première personne, avec des déterminants possessifs (ex : « mes » ) Deux “je” : celui du moment de l’événement raconté, et celui du moment de l’écriture. L’autobiographie a un double destinataire : soi-même et les lecteurs.
Mémoire et sincérité Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. L’auteur s’efforce d’être sincère : c'est le pacte autobiographique (= un accord entre l'auteur et le lecteur). Mais les années qui ont passé entre le moment où les événements ont eu lieu et le moment où l’auteur les raconte font que les souvenirs peuvent être déformés ou incomplets : défaillances de la mémoire Tout n’est pas raconté : l’auteur fait une sélection parmi ses souvenirs et raconte les plus importants.
Une confidence faite au lecteur Le lecteur est mentionné : l'auteur parle au lecteur C'est une confidence quand l'auteur s'adresse aux lecteurs en leurs livrant ses pensées intimes.
Le rapport au passé Le texte fait alterner récit et analyse. L’auteur reconstitue son passé, il le reconstruit, il apporte des précisions. Il analyse aussi ce qu’il a été : selon les cas, au moment de l’écriture, l’auteur peut s’identifier au “je” d’autrefois en revivant les émotions d’alors ou au contraire, il peut prendre du recul en ayant une vision critique sur ce souvenir.
L'alternance des temps le temps de l’écriture est ancré dans la situation d’énonciation : l’auteur utilise le présent d’énonciation pour faire des commentaires. le temps du souvenir (le passé) est plus ou moins éloigné de la situation d’énonciation : quand l’auteur veut marquer que le souvenir est lointain, il utilise le passé simple; quand il veut au contraire garder une impression de