Le theatre texte et représentation
I- Comment ces scènes de théâtre mettent-elles en relief l'oppression?
Dans les textes extraits de trois pièces de théâtre, Britannicus par Jean Racine (1669 – texte A), Caligula d'Albert Camus (1944 – texte B) et Les Bonnes de Jean Genet (1947 – texte C), on retrouve un certain aspect d'oppression. Il est mis en évidence a travers des procédés et styles d'écriture différents. On va pouvoir trouver les points communs et les différences.
On reconnaît que dans tous les textes la hiérarchie est très importante. Dans les textes A et B les deux personnages principaux sont des empereurs romains qui oppressent les autres et veulent la mort ou la ruine de certaines personnes. Néron « embrasse son rival, mais c'est pour l'étouffer » et Caligula fait mourir les proches de ces convives (« j'ai fait mourir ton fils »). Ces deux empereurs, presque dictateurs, se veulent heureux, ne pensent donc qu'à eux même, à leur pouvoir et leur gloire; Néron se veut « dans tous les coeurs ». Cependant Caligula n'utilise que l'autorité, ne cesse d'ordonner et est même violent (« avec une violante colère »). Les autres sont tellement intimidés, qu'ils n'osent pas de dire non et qu'ils l'appellent César ou Caius. Lorsque Caligula veut que tout le monde rit autour de lui, tous le font. J'imagine que cela lui donne un sentiment d’attestation.
À travers du paratexte et plus difficilement à travers de l'extrait du texte de Racine, on reconnaît que Néron n'est pas le seul à oppresser. Sa mère se rapproche de Britannicus pour que son fils ne deviennent pas trop indépendant. Elle gène le pouvoir de son fils en se rapprochant de son ennemi et le légitime successeur de Claude. Le vers « une seconde fois lui promette ma place » montre la peur de Néron dans le texte.
On remarque que cette autorité et hiérarchie est aussi présente dans le texte C, même si les deux femmes jouent des rôles, elles montrent une situation réelle. Comme dans Caligula, l'un des