Le théatre au XVIIeme siecle
Les représentations théâtrales sont fréquentes. Vers 1660, par exemple, on joue trois fois par semaine : le vendredi (réservé aux premières), le dimanche et le mardi. Le spectacle a lieu l'après-midi – habituellement après quatorze heures –, jamais en soirée.
La salle ressemblait à celle d’aujourd’hui, même si elle était longue et étroite – elle avait la forme d'un entonnoir. Sa disposition n'a pas beaucoup changé : des loges et des galeries formaient un ovale autour de la scène. Toutefois, le sol était réservé aux hommes moins fortunés, qui s’y tenaient debout, alors que les galeries et loges accueillaient le public élégant (principalement des femmes). La scène, quand à elle, était petite et éclairée d'abord par des chandelles de cire, puis par des lustres qu'on soulevait au début de la représentation. Sous l'influence anglaise, on a commencé à disposer, de chaque côté de la scène, des sièges réservés aux spectateurs de marque.
II – Les comédiens
Au début du siècle, le théâtre est peu répendu : il est joué par des comédiens nomades, devant un public populaire. Le répertoire est alors assez pauvre, constitué surtout de pastorales (poemes). À la fin du siècle, le tableau s’inverse.
Parmi les troupes de campagne, celles de Molière, de Filandre et de Floridor sont les plus connues. Ces troupes s'organisent à Paris, après Pâques, en général. La troupe contient alors une dizaine de comédiens et un décorateur. Elle s'installe dans un jeu de paume ou dans un « hôtel » pour donner ses représentations. Apres, la troupe reprend la route pour regagner les provinces.
Au début du XVIIe siècle, Paris ne possède qu'une seule salle de théâtre : l'Hôtel de Bourgogne, qui est occupée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permet à la troupe de prendre ce nom et donne aux comédiens une situation officielle privilégiée.
La Troupe Royale fait d'abord dans la farce, où triomphent le Gros-Guillaume, Gautier-Garguille et Turlupin, avant de se spécialiser dans