Le théatre au XVIIeme siecle

530 mots 3 pages
I – La salle
Les représentations théâtrales sont fréquentes. Vers 1660, par exemple, on joue trois fois par semaine : le vendredi (réservé aux premières), le dimanche et le mardi. Le spectacle a lieu l'après-midi – habituellement après quatorze heures –, jamais en soirée.
La salle ressemblait à celle d’aujourd’hui, même si elle était longue et étroite – elle avait la forme d'un entonnoir. Sa disposition n'a pas beaucoup changé : des loges et des galeries formaient un ovale autour de la scène. Toutefois, le sol était réservé aux hommes moins fortunés, qui s’y tenaient debout, alors que les galeries et loges accueillaient le public élégant (principalement des femmes). La scène, quand à elle, était petite et éclairée d'abord par des chandelles de cire, puis par des lustres qu'on soulevait au début de la représentation. Sous l'influence anglaise, on a commencé à disposer, de chaque côté de la scène, des sièges réservés aux spectateurs de marque.
II – Les comédiens
Au début du siècle, le théâtre est peu répendu : il est joué par des comédiens nomades, devant un public populaire. Le répertoire est alors assez pauvre, constitué surtout de pastorales (poemes). À la fin du siècle, le tableau s’inverse.
Parmi les troupes de campagne, celles de Molière, de Filandre et de Floridor sont les plus connues. Ces troupes s'organisent à Paris, après Pâques, en général. La troupe contient alors une dizaine de comédiens et un décorateur. Elle s'installe dans un jeu de paume ou dans un « hôtel » pour donner ses représentations. Apres, la troupe reprend la route pour regagner les provinces.
Au début du XVIIe siècle, Paris ne possède qu'une seule salle de théâtre : l'Hôtel de Bourgogne, qui est occupée par la Troupe Royale. C'est Louis XIII qui, permet à la troupe de prendre ce nom et donne aux comédiens une situation officielle privilégiée.
La Troupe Royale fait d'abord dans la farce, où triomphent le Gros-Guillaume, Gautier-Garguille et Turlupin, avant de se spécialiser dans

en relation

  • Un fil à la patte
    1783 mots | 8 pages
  • Fiche de lecture "grandes fortunes"
    906 mots | 4 pages
  • Le commentaire de l'acte ii, scène 5 de l’oeuvre la guerre de troie n’aura pas lieu.
    1252 mots | 6 pages
  • PME la galerie des viandes
    5692 mots | 23 pages
  • Critique théatrale
    483 mots | 2 pages
  • Les thbauts martin luther
    644 mots | 3 pages
  • Exposition toutankhamon
    892 mots | 4 pages
  • Etude de marche cora
    1914 mots | 8 pages
  • Thérèse raquin une étude de moeurs
    506 mots | 3 pages
  • Venise
    740 mots | 3 pages
  • Synthèse goldoni
    2479 mots | 10 pages
  • Dissert
    383 mots | 2 pages
  • sisi
    724 mots | 3 pages
  • L'Affaire Dreyfus
    6600 mots | 27 pages
  • Lecture analytique princesse de clèves, incipit
    452 mots | 2 pages