Qui, étant enfant, n’a jamais fabriqué des marionnettes et fait un spectacle d’humour? Comme c’était plaisant d’entendre les autres se marrer de notre création. Mais pourtant, sait-on seulement d’où nous vient cette envie de faire rigoler les autres par l’entremise du théâtre? Et bien, c’est simple. Celle-ci nous vient du 18e siècle alors que Marivaux, un dramaturge et romancier français, nous fait redécouvrir le théâtre comique. En lisant la suite, vous pourrez en apprendre davantage sur la vie de ce fantastique écrivain et de son style d’écriture si différent, le marivaudage.
Tout d’abord, lorsqu’on parle de théâtre comique, on pense surtout à Molière, cet auteur si talentueux qui fut nombre de fois copié par les différents écrivains de comédie. Malgré tout, un seul voulait développer son propre style, celui du marivaudage. Cet écrivain fut Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux. Celui-ci ne savait pas encore à la fin de ses études qu’il voulait devenir écrivain et c’est pour cette raison qu’il fit ses études en droit pour se rendre compte, onze ans plus tard que ce qui le passionnait vraiment était l’écriture. Il débuta en écrivant d’abord dans les journaux et par la suite quelques romans mais ce qu’il préférait par-dessus tout, c’était écrire pour le théâtre. Il voulait qu’on remarque ces pièces à la subtilité et au raffinement des dialogues qu’il y intégrait. C’est aussi pour cette raison que Voltaire lui reprochait de peser des œufs de mouche dans une balance en toiles d’araignée car celui-ci, étant un très grand rival de Marivaux trouvait que son théâtre était d’une grande finesse psychologique et en était profondément jaloux. Le premier grand succès de Marivaux fut sa pièce Arlequin poli par l’amour mais il écrivit nombre d’autres pièces à grands succès tel que Surprises de l’amour, La Double Inconstance, Le Jeu de l’amour et du hasard et Les Fausses Confidences.
En conclusion, Marivaux a été un écrivain d’une très grande importance dans la littérature