Le théâtre des champs elysées
-- Idée innovante de Gabriel Asruc : doter Paris d’un équipement pouvant accueillir de grandes productions : « les autre théâtres parisiens…quand ils en avaient la capacité, rechignaient à présenter des œuvres modernes » (K. Britton, p.59). -- Lieu de mémoire : « les chefs d'orchestre et compositeurs Karl Boehm, Pierre Boulez, William Christie, Claude Debussy, Carlo Maria Giulini, Kurt Masur, Pierre Monteux, Riccardo Muti, Seiji Osawa, Simon Rattle, Maria Callas, Cecilia Bartoli, Luciano Pavarotti, Elisabeth Schwarzkopf, Jessy Norman... Pour la danse, citons les Ballets russes de Diaghilev, les Ballets Suédois, le New York City Ballet de Balanchine, Roland Petit, Maurice Béjart, les troupes russes du Bolchoï, sans oublier Joséphine Baker et sa Revue nègre ».( www.eve.fr/culture/lieux)
-23 mai 1913 : lors de la saison inaugurale, 1° du Sacre du Printemps : « Mais tout à coup, un soir, cette chose sans bénéfice, ce refus de profiter du passé, ce coup terrible apporté aux habitudes qu’ils avaient eux- mêmes formées en nous, cette œuvre qui change tout, qui modifie la source de tous nos jugements esthétiques et qu’il faut tout de suite compter parmi les plus grandes » (article du critique Jacques Rivière cité par K. Britton, p.46). -- Les sculptures de la façade (Bourdelle engagé par Gabriel Thomas en janvier 1910, donc avant Perret):
-Sur la frise : Apollon, dieu de l’harmonie, trônant, et les 9 muses en deux groupes ;
-Bas- reliefs au dessus de chacune des 5 portes : Musique, Comédie, Tragédie, Architecture et sculpture, Danse.
Les figures de la danse « sont inspirées par les danseurs Nijinsky et Isadora Duncan, au mouvement puissant, aux corps musclés, têtes inclinées et pelvis contracté. En représentant l’âme de la danse dans le monde antique, Bourdelle reprenait les idées d’Isadora Duncan, pour qui la danse était une forme de méditation introspective dans laquelle les danseurs, les