Le théâtre
Le metteur en scène au théâtre prend une réelle dimension à la fin du XIXe siècle. Il acquiert la place de « maître du plateau ». Ce bouleversement est notamment provoqué par Constantin Stanislavski, auteur et metteur en scène russe né en 1863 à Moscou, qui va, à 35 ans, créer avec Vladimir Nemirovitch-Dantchenko le Théâtre d'Art de Moscou.
Le Romantisme en France
Le mouvement des Lumières a soulevé en France et en Europe des débats artistiques et idéologiques, qui trouvent leur synthèse, au tournant du XIXe siècle, dans le "romantisme". Le théâtre joue un rôle majeur dans cette évolution.
Le romantisme exalte le mystère et le fantastique. Il cherche l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé.
Le romantisme en France
En France, Victor Hugo ouvre avec la Préface de "Cromwell" (1827) la grande vogue romantique et proclame la liberté totale de l'invention et de la forme théâtrale. Dans l'œuvre du poète le théâtre n'est pourtant pas l'essentiel : il lui permet surtout d'exprimer sa recherche poétique du langage et de l'action.
Alfred de Musset a un génie plus théâtral que Hugo et ses œuvres dramatiques conservent leur fraîcheur et leur émotion retenue. Son intuition dramatique, sa rigueur toute classique, un jeu limpide et original font de lui le seul dramaturge qui puisse encore toucher le public.
Dans l'histoire du théâtre, la Jacquerie (1828) de Prosper Mérimée eut une grande influence. L'auteur essaie d'y créer une forme narrative proche de la saga et on devine, à travers cette vaste fresque historique, les tendances d'un socialisme naissant.
Admirateurs de William Shakespeare, Stendhal et Alfred de Vigny, théorisent