Le tissu social, entre paganisme et christianisme, v-vii siècle
· Association religieuse permet de repérer les transformations du tissu social. V-VII : après la chute de l'empire romain d'Occident en 393. On se cadre en Europe occidentale jusqu'à l'apparition des grands monastères.
· Thèse classique : aux XII l'individu n'existe pas et seule compte les groupes, c'est une thèse d'Engels. Avant la société féodale, on ne peut que repérer des groupes nomades ou semis-nomades soudés par la consanguinité, socialement et économiquement égalitaire, le lien clanique primait sur le lien familial. Dans les deux cas, c'est un lien de sang, il n'était pas possible d'imaginer la propriété privée. Attachement à trois niveaux : tribu, clan, peuple. C'est une thèse erronée et modernisée dans un ouvrage de Morris et Gourevitch mais cette vision ne tient pas.
· Dans toute société ancienne, on a des solidarités verticales et horizontales : pyramide sociale, famille, gouvernants, cours, groupements politiques, guilde... Autres solidarités : intellectuel, il se forme un consensus principalement politique, philosophique, religieux. Antiquité :
· Solidarité de groupe : large : citoyen de l'empire romain, classe sénatoriale, équestre, la gens, confrérie.
· Solidarité familiale : gens, famille nucléaire.
· Solidarité intellectuelle : groupements d'individus qui se sentent liés à une parenté philosophique : stoïciens, néoplatonisme : évergètisme : un souci du bien commun, « humanitaire » avec groupe monastique.
· Mutation s'accompagne de la christianisation des élites, parfois discutée. Passage à l'empire chrétien suppose que le groupe au pouvoir va aider les élites à s'ouvrir sur le domaine du lien social : réseaux d'assistance exemple les auspices (xenodochia).
· Christianisme également fraternité et amour du prochain. La fraternité est évoquée dans tous les écrits du nouveau testament, origine de l'humanité, création qui associe l'homme, la