Le travail des enfants
Guillaumin (1904) décrit le travail d’un enfant qui commence à garder un troupeau de moutons à l’âge de 7 ans étant donné que sa sœur, qui le faisait au par avant, ayant eut 12 ans allait commencer à remplacer sa mère en tant que servante. L’enfant travaille seul ; sa mère le réveille pour qu’il aille travailler. Le texte y décrit la peur de l’enfant car celui-ci appelle le chien près de lui pour être rassuré « Il m’arrivait d’appeler Médor, qui jappait en conscience derrière les brebis fraichement tondues, pour l’obliger à marcher tout près de moi ; et je mettais ma main sur son dos pour lui demander protection… » L’enfant partage son repas avec les agneaux et le chien. L’enfant se trouve malchanceux comparativement aux autres enfants qui vont à l’école et il est d’autant plus malheureux qu’à 9 ans il se voit confier la garde des moutons et que les mouton contrairement aux moutons sortent tous les jours.
V. Hugo (1846) décrit le fait que les enfants ne s’épanouissent plus, ils ne jouent plus étant donné qu’ils travaillent. A partir de 8 ans l’enfant travaille seul. Le travail des enfants y est décrit comme répétitif et difficile « travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, Qui produit sa richesse en créant la misère, Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un enfant. »
Lebreton (1838) nous parle d’un enfant qui a 7 ans depuis un mois et qui ramène sa première paie. « Le jeu n’est plus de mon âge, Je suis un homme à l’ouvrage. »
Dans la lettre des prudhommes d’Amiens (janvier 1821) on constate que des enfants de 10 à 12 ans étaient employés pour leur petite taille pour pouvoir actionner la