Le travail est il un droit ?

Le travail est d’une importance vitale pour l’homme, il lui permet de vivre grâce à la rémunération, mais il est également source d’occupation, qui empêche l’être humain de tomber dans l’oisiveté et l’angoisse. La création des syndicats, comme la cgt en 1895, ou la reconnaissance du droit de grêve dans la constitution de 1946, montrent à quel point l’homme est attaché à son travail : il se bat pour en trouver, le garder, travailler dans les meilleures conditions etc…
On peut donc se demander si le travail peut être considéré comme un droit ?
Ainsi, le mot travail vient du latin tripalium « machine a trois pieux » qui servait a immobiliser les chevaux pour les ferrer, soit un véritable instrument de torture. Aujourd’hui, ce mot pourrait se définir par l’ensemble des activités accomplies par l’homme pour produire des biens et des services, en contrepartie duquel il est rémunéré. On associe souvent le travail à une contrainte, une peine, une souffrance, pour Karl Marx, le travail humain transforme autant l’homme que la nature, contrairement a l’animal, le premier envisage et détermine un projet avant de le réaliser. Un droit peut être définie de plusieurs manières : la liberté d’accomplir une action ou la possibilité de prétendre ou d’exiger cette dernière, comme le droit de vote ou de logement ; on parle aussi de droit légitime, légale, ou moral, comme le droit naturel, un ensemble de prérogatives que tout être humain peut revendiquer, comme le respect, notamment.
Dès lors, parler d’un droit au travail dans le sens légitime ne prend pas en compte les contraintes économiques qui rendent possible celui-ci. Il semble plus judicieux de dire qu’il s’agit du droit d’obtenir les moyens nécessaires à l’existence et à l’épanouissement de l’individu, de même, on peut également parler d’un droit à un travail épanouissant et non aliénant.

A première vue, le travail est donc un des droits de l’homme, qui permet à celui-ci d’échanger l’effort