Le travail et le loisir
I. L'image du fanatique du travail qui ne conçoit pas le loisir
Le « fanatique du travail » décrit par Pieper ne peut concevoir l'idée de losisir. Pour lui, le travail est un but en lui-même, ainsi, le fanatique peut-être caractérisé précisément. Cette vision conduit toutefois à une perversion du travail.
1. Le travail comme but
Concevoir le travail de ce point de vue nécessite de le penser comme un but, seul le travail compte. Le loisir n'est pas productif, puisqu'il est un êtat d'oisiveté permanent, sans but précis. « Le travail c'est la santé » énonce le dicton populaire, qui résume cette pensée. Le travail permet au fanatique de se réaliser, à la force de son poignet, sans aucun autre aide, c'est un effort méthodique qui produit une oeuvre, dont le but est clairement matérialisé, symbole à la fois d'utilité et d'accomplissement.
2. Caractéristiques précises
Le « fanatique du travail » se distingue par trois caractéristiques principales : l'utilitarisme, le volontarisme et l'activisme. Le but