Le travail
Du latin « tripalium », qui est un chevalet de torture formé de trois (tri) pieux (palium) destiné à empaler les condamnés. Les connotations profondes du travail gardent les traces de cette étymologie…
Il est vraisemblable que les hommes ont toujours travaillé, et que tout homme, au cours de sa vie, effectue tant bien que mal certains travaux. D’ailleurs, la vie la plus oisive nécessite toujours un effort : en ce sens, elle est donc un perpétuel travail. Et avant tout, toute naissance d’un être humain est annoncée par les douleurs de l’enfantement qu’on appelle « travail » ( salle de travail )
MAIS Le travail n’est-il pour l’homme qu’un mal nécessaire, un fardeau dont il faudrait s’accommoder ? Est-il par définition 1'activité exercée à contrecœur, malgré soi, alors que le jeu serait au contraire la seule activité libre ?
chacun sait aussi combien on peut être fier d’un travail bien fait, de sa réussite sociale, combien travailler peut nous rassurer sur nos capacités et la place que nous occupons dans la société. Qu’est-ce qui se joue pour l’homme dans son rapport au travail ?
Travail = action de l'homme sur la Nature grâce à laquelle des objets naturels sont transformés en vue d'un usage humain ou bien en vue de leur consommation. Par le travail, l'homme humanise la nature, cad qu'il la dispose à répondre à ses besoins.
I- La conception antique du travail
A- Le travail : une activité dégradante
Pour les hommes de l’Antiquité, le travail était considéré comme 1 activité dégradante réservée aux esclaves. Dans le code d’honneur aristocratique encore, travailler, ce serait déroger, c’est-à-dire déchoir de son rang.
La travail n'a rien d'humain, par le travail l'être signale sa servitude, dans l'œuvre, manifeste sa liberté.
Le travail n’est pas considéré comme une activité proprement humaine,
MAIS comme ce que l’homme a de commun avec l’animal : être 1 force de travail consacrée à assurer la survie. Le travail est l’activité