Les PME face aux contraintes de résultats, de compétitivités et de difficultés de financement bancaire en période de crise, doivent maitriser leur coût et compresser leurs charges y compris celles dites incompressibles : entretiens des machines et locaux, travaux de bureautiques… etc.

Pour ce faire, nous recommandons de recourir à une vielle recette utilisé lors des premiers rapports marchands entre les hommes : le Troc.

Ce moyen d’échange primaire, peut se traduire de nos jours, par un échange gagnant-gagnant entre TPE/PME via un réseau d’intérêt, qui peut se constituer facilement à travers différents canaux : via les réseaux sociaux, le cadre associatif, bourse d’échange, ou une plateforme dédiée, le tout encadré par une charte de partenariat réciproque.

Chaque entreprise réalisera gratuitement une prestation à une autre entreprise en échange d’un service réciproque.

Nous citons à titre d’illustration, l’exemple d’un cabinet de conseil qui assurera la comptabilité, la veille, l’accompagnement pour une startup en contre partie cette dernière se chargera de réaliser des prestations en informatique, logiciel, formation.

Ainsi, la PME verra son savoir ou compétence s’étendre, son réseau de partenaires se renforcer et ses charges se compresser.

Cette approche très connu dans les pays anglo-saxons sous l’appellation de « barter », troc en français, désignant l’échange de marchandises entre entreprises, sans avoir recours au cash.

Ce mode d’échange est très utilisé aux Etats-Unis (400 sociétés de Barter). En France, les échanges auraient atteint 400 à 500 millions d’euros en 2009.

Suivant les données de l’IRTA (l’International Reciprocal Trade Association) 11,5 milliard de dollars de biens et de services ont été échangés en 2009 contre 10 milliards de dollars en 2008.

Enfin, face aux difficultés de trésorerie des PME, en particulier en situation de crise financière, le troc ou l’échange de prestations peut aider les entreprises à limiter