le TTIP
Le TTIP succède principalement à l’AMI et vise donc en 2015 la création d’un marché commun. Nous présenterons ici les intérêts de la création d’une telle zone de libres échanges, leur limites, et nous conclurons sur la magnitude d’une telle évolution.
I°) les intérêts bilatéral d’un tel accord
- Les États-Unis et l’UE pèsent près de 50 % du PIB mondial et 30 % du commerce mondial. Le TTIP permet la création d’un marché commun de 820 millions de consommateurs.
- Aliéner les tarifs de douanes et les réglementations de part et d'autre de l'Atlantique. La bataille sur les quotas de viande européens répond celle de la fermeture des marchés et du «Buy American Act», loi des années 1930 qui donne la priorité aux produits américains. Les Européens veulent obtenir un «Buy Transatlantic Act». Les Français ont une carte à jouer sur ces marchés dépendants de la commande publique comme l'énergie, le transport ferroviaire ou l'aéronautique. Ainsi, l’introduction de produits agricoles américains en Europe sera facilité. Les Européens y ont des intérêts défensifs, notamment sur les produits laitiers et agroalimentaires, et surtout les viandes. Côté offensif, la bataille se joue aussi sur le savoir-faire régional européen, les AOP et IGP . En la matière, les États-Unis privilégient la notion de marque. Ainsi, une marque protégée empêche l'exportation d'une IGP sur le même produit. Le marché transatlantique Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du